Le kabocha, un légume de saison aux multiples bienfaits

L’automne est maintenant bien installé. Châtaignes, champignons, courges et autres spécialités de saison commencent à envahir les rayons de nos supermarchés. Au Japon, le phénomène est similaire mais les produits diffèrent légèrement de ceux que l’on peut retrouver en France. On parle sans doute trop peu du kabocha, cette variété de potiron japonais à la peau presque noire et à la chair orange goûtue.

Le kabocha aurait été importé du Cambodge au XVIème siècle par des colons portugais, à la suite d’une escale dans le pays. Il existe d’ailleurs une anecdote linguistique amusante à son sujet : le mot kabocha viendrait du portugais “Camboja” (Cambodge), déformé en “kabocha” par les Japonais. 

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le kabocha est cultivé en été. Cependant, il est plus nutritif et a meilleur goût s’il a passé quelques mois à mûrir après la récolte. C’est pourquoi il est beaucoup consommé en automne et en hiver. 

Au Japon, il est coutume d’en manger en particulier au solstice d’hiver, journée considérée depuis longtemps propice aux rhumes, à l’affaiblissement du corps et à la malchance. C’est en premier lieu parce que le kabocha est bon pour la santé, riche en béta-carotène, en vitamines C, et donc efficace pour lutter contre les maladies, mais aussi parce qu’il serait un légume de bon augure. 

En japonais, le mot “chance” se dit “un” (うん / 運) et selon une croyance, les aliments comportant la lettre “n” (ん) – phonétiquement très proche de “un” – porteraient chance. Or, le kabocha peut aussi être appelé nankin (なんきん / 南京). Il existe ainsi toute une série d’aliments avec la lettre “n” qu’il est recommandé de consommer au solstice d’hiver. En les mangeant, cette journée considérée à l’origine comme malchanceuse devient celle à partir de laquelle la malchance prend fin. 

Le kabocha se cuisine généralement bouilli dans de l’eau ou dans un bouillon japonais (sauce soja, mirin et sucre), mais on le retrouve aussi sous de nombreuses autres formes : rôti, grillé, en soupe, en salade, en gratin, en tempura, en gâteau, etc. Tout autant de déclinaisons que l’on retrouve au Japon sans aucun doute, mais aussi en France ! 

Cet automne, de nombreuses adresses japonaises nous attendent avec de délicieux plats de saison à base de kabocha. Râmen, desserts, soupes, boissons, il y en a pour tous les goûts.


Espace Gohan

Le soir à Espace Gohan, la cheffe Satoko prépare en ce moment un petit plat de kabocha frit accompagné de sa sauce au curry et au yaourt.

© Espace Gohan

Plus d’infos


Mori Café

Chez Mori Café, le kabocha est au centre de plusieurs préparations : un râmen au kabocha, un bentô avec du kabocha mijoté, et enfin un kabocha spice latté.

© Mori Café

Plus d’infos


Umami Matcha Café

Umami propose une soupe de kabocha au gingembre et grains de riz soufflés, ainsi qu’un assortiment de tempura dont plusieurs sont au kabocha.

© Umami Matcha Café

Plus d’infos


O-Komé

A sa carte d’automne 2025, O-Komé propose une entrée de kabocha mijoté dans un mélange sauce soja, mirin et sésame noir. Le produit a été cultivé en Normandie et est entièrement issu de l’agriculture biologique.

© O-Komé

Plus d’infos


Komorebi

Quant à Komorebi, ils servent une crème caramel au potimarron.

© Komorebi

Plus d’infos


Lacigne

Chez Lacigne, vous retrouverez en dessert du jour leur pudding au potimarron.

© Lacigne

Plus d’infos


Biwan à Irasshai

Dans le cadre de son menu d’octobre, le restaurant Biwan d’Irasshai propose actuellement un nankin ankake (potimarron et sauce ankake de soboro de poulet).

© Biwan

Plus d’infos