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Immense coup de cœur pour Lacigne ! Ce discret restaurant situé entre les stations de métro Parmentier et Goncourt (Paris 11^e) propose une cuisine à la fois simple et raffinée, goûteuse, méticuleuse et magnifiquement présentée. Nous devons cette parfaite harmonie entre le Japon et la bistronomie parisienne au chef Daisuke Kikuchi et à son épouse Megumi, pâtissière. Car on vient ici également pour déguster et acheter des mochis, parmi les meilleurs de Paris ! Avant de fonder Lacigne avec son mari en 2023, Megumi Kikuchi confectionnait, au salon de thé La Petite rose, boulevard de Courcelles (aujourd’hui Atelier Pages), d’exquis mochi, notamment à la rose. C’est à l’Hostellerie Jérôme (2 étoiles Michelin), à la Turbie dans les Alpes-Maritimes, qu’ils se sont rencontrés. Lui est passé par le Café des Musées, l’Atelier de Joël Robuchon, le Louis XIII…

Alors, si vous voulez vivre une parenthèse culinaire épatante, franchissez la porte de Lacigne – Lacigne comme « racine », prononcé à la japonaise + « signe », une idée du chef !

Le midi, deux menus : MEGU (entrée + plat ou plat + dessert) et DAI (entrée + plat + dessert). Pour commencer, nous avons choisi le TAMAGO (œuf mariné, fricassée de petit pois, algues et sésame blanc), doux délice printanier… Mais nous aurions pu prendre l’AMAEBI (crevette crue et salade d’algue) ou le NASU (aubergine et bouillon de shiitake). En plat, quatre « Don » et un curry. Nous avons dégusté le savoureux et si bien assaisonné KAJIKI : de l’espadon cru sur du riz et yuzukoshio. Nos papilles bien réveillées étaient prêtes pour le dessert : un crémeux matcha et compotée de fraise (Oh là là…). Tous ces mets sont servis dans des céramiques fabriquées par le chef, alliance parfaite entre le contenu et le contenant.

Au moment du café, difficile de ne pas se laisser tenter par un mochi. Mais lequel parmi les huit affichés à la carte ? Finalement, ce sera le Framboise-lichi… puis le Matcha-azuki, et sur l’insistance du chef, une nouveauté : l’Uguisu Kinako, au soja vert grillé et umeboshi. De véritables petits trésors sapides et moelleux. Offrez-vous en une boîte de 6 ou de 8 afin d’explorer les autres parfums entre amis ou chez vous !

Le soir, le menu OMAKASE (carte blanche) est une fête, d’autant plus que Lacigne a une très belle carte de sakés. Attention, réservations possible par mail uniquement pour le dîner.

Il nous faudrait aussi parler du comptoir et de la longue table, tranchés dans un tronc d’arbre, et des arabesques peintes au mur… Et aussi des thés, des différents latte ou des sirops fermentés.

Tout est frais et extrêmement fin, joyeux et authentique. Daisuke et Megumi Kikuchi, ont créé leur propre style, une cuisine à la fois exigeante et bohème, extrêmement séduisante, qui célèbre le Japon, la gastronomie et Paris. Une adresse à fréquenter d’urgence et sans réserve !