On a aimé :
- L’excellent rapport qualité/prix
- L’accueil et la convivialité
Prix
L’Onigiri Bento | 13 €
L’Onigiri | de 3 à 5,50 €
Située en contrebas du métro Anvers (Paris 9e), voici l’une des meilleures adresses d’onigiri de la capitale. Depuis son ouverture fin 2020, les résidents et employés du quartier – et même un fameux auteur de haïkus – ont pris l’habitude de venir se régaler de ces encas japonais, préparés au fur et à mesure par la très souriante et affable cheffe et gérante de Sankaku. Yuko Yoshida est connue et appréciée de tous ici. Il suffit de voir les saluts que lui adressent ses clients, et voisins commerçants en passant. Il faut dire que ce restaurant de poche, largement ouvert sur la rue dès les beaux jours, avec ses quelques tables à l’intérieur et à l’extérieur, invite à la convivialité. Il sont également nombreux à faire la queue le midi pour acheter, emporter ou déguster sur place ce bento qui fait l’unanimité et est composé de deux onigiri, de deux fritures (crevettes et kara-age) et d’une omelette japonaise.
Les généreux sankaku ou « triangles » (san = 3) de Yuko Yoshida sont garnis de saumon, de natto, de bœuf au gingembre, de kimchi, d’algues, de prune salée, de mentaiko (œufs de cabillaud épicés)… L’onigiri de la semaine peut être, par exemple, aux crevettes frites à la sauce japonaise Bulldog (photo). On peut aussi ajouter des crevettes panées, du poulet frit et une soupe miso. Pour terminer, surtout ne pas se priver d’un très moelleux et fondant mochi au matcha, sésame noir ou marron.
Deux soirs par semaine, Yuko Yoshida propose, à l’heure de « L’Apéro », des onigiri accompagnés d’une bière japonaise, d’un yuzu-shu, d’un verre de vin ou de saké. Nous avons goûté au délicieux et désaltérant cocktail « Sankaku », fait de liqueur de prune séchée maison, allongée d’eau gazeuse. Il n’est pas sans rappeler le « Ko-ume chan », ce bonbon saveur « Umeboshi », au goût d’abord salé, puis sucré et fruité. Rien d’étonnant en tout cas, quand on sait que Yuko Yoshida, originaire de la préfecture de Chiba, est sommelière de formation ! C’est en tant que telle, d’ailleurs, qu’elle a travaillé à Kunitoraya, tout en étant responsable de la salle. Quand en 2015, le chef Nomoto Masafumi crée l’Onigiri Bar à la Maison de la culture du Japon à Paris, c’est elle qui officie. Et la voici aujourd’hui, à la tête de son propre et joyeux établissement. Attention, elle ferme boutique quand la quantité de riz est épuisée. Vous voici prévenus ! Une raison de plus pour s’y précipiter.
© Texte et photos de Sophie Gallé Soas pour PARI PARI
On a aimé :
- L’excellent rapport qualité/prix
- L’accueil et la convivialité
Prix
L’Onigiri Bento | 13 €
L’Onigiri | de 3 à 5,50 €