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et des produits japonais

Voici un petit restaurant de street food japonaise bien implanté dans le quartier où il s’est installé il y a une dizaine d’années. Ses deux employées ne chôment pas le midi comme le soir. Elles tendent aux livreurs Deliveroo et Uber Eats les sacs qu’elles viennent de préparer, s’activent à terminer les commandes des employés et habitants du quartier dont beaucoup repartiront avec leur karaage bien garni de riz et de morceaux de cuisse désossée, ou de « Sticks » (filets de poulet) frits, préalablement marinés dans la sauce soja, l’ail et le gingembre. Tendre, croustillante et bien chaude, chaque bouchée est un régal. Le riz est très bon aussi.  Karaage-Ya Charonne

D’autres profiteront des huit places assises pour déguster tranquillement le Namban (sauce aigre douce et tartare), le « Dragon » (sauce sichwanaise piquante et épicée), ou la recette du chef (sauce pimentée et sucrée). Possibilité de jeter son dévolu sur un karaage accompagné de curry ou d’une salade, ou sur un copieux bento (karaage + riz + otsumami). Selon votre faim, prenez un pot de 200, 300 ou 400 g (10, 13 ou 16 €). Parmi les desserts maison, des daifuku au yomogi (armoise japonaise) ou au sésame noir, un brownie au matcha, des dorayaki et des taiyaki. La devanture jaune poussin et la poulette rigolote et dodue, emblème de la maison, apportent de la gaieté dans cette rue un peu grise.  

À l’origine et à la tête de Karaage-Ya, il y a Rei et Rieko Asahina, un fils et sa mère. Ils ont donc fondé leur premier Karaage-Ya dans le quartier de Charonne en 2015, puis un deuxième deux ans plus tard, à deux pas du Palais Brongniart.

Une pause déjeuner qui remplit agréablement les estomacs affamés. Une ristourne offerte le lundi et la carte de fidélité avec son adorable poulet sur fond jaune incitent le client à revenir sans tarder.