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Cette jolie boutique de onigiri, inaugurée en 2021, est située entre Odéon et Saint-Germain-des-Prés (Paris 6^e). Avec sa façade blanche, ses lanternes en papier, ses deux larges vitrines et sa déco stylée – signée Éloïse Bosredon –, O-Komé attire aussi bien les habitants du quartier que les touristes. Si certains se demandent encore ce que sont ces triangles de riz dont les Japonais ont fait leur encas favori, beaucoup connaissent et apprécient les onigiri. Ceux de O-Komé sont particulièrement savoureux et raffinés.

Gilles Oriol, le fondateur et gérant, a vécu au Japon plusieurs années. Sa famille en raffolait. D’où cette idée d’en faire profiter, un jour, les Parisiens. Or, les onigiri de O-Komé ont une particularité : les ingrédients ne sont pas dissimulés au cœur du triangle, mais mélangés au riz. Les recettes sont nombreuses et se succèdent au fil des saisons. Autre spécificité, Gilles Oriol a noué un partenariat avec la préfecture et des producteurs-artisans de Niigata. Ses onigiri sont donc confectionnés avec l’excellent riz de cette région. Les fameux Koshihikari premium Den et Aïda sont d’ailleurs vendus à la boutique dans leur somptueux emballage. Parmi les autres ingrédients de Niigata utilisés à O-Komé, le miso ou la prune umeboshi. Le savoureux onigiri à l’Umé est d’ailleurs l’un des best-sellers. La farine de riz gluant (shiratamako), utilisée pour les « mochi » (framboise, sésame ou « sakura ») faits maison, vient aussi de Niigata.

 O-Komé  propose quotidiennement quatre variétés de onigiri (Thon Oignon Frit, Poulet Teriyaki…) dont deux végétariens (Umé-Shiso Yukari, Tempura Aonori…). Plus l’édition spéciale du moment, par exemple, le « Tamago » (œuf mollet, riz, kombu et aonori). Au menu, également, deux plats chauds : un gyudon (bœuf sur du riz) et un donburi aux trois sojas. Ainsi que des accompagnements salés : soupe miso, salade edamame, chawanmushi…  Les desserts varient selon les jours : panacotta sésame noir, blanc-manger au matcha… Tous ces mets, élaborés sur place par une équipe entièrement japonaise, sont vendus à l’unité ou se retrouvent au sein de trois formules.

Les onigiri « à emporter » sont emballés dans de jolies boîtes en carton. Le long du mur à droite de l’entrée, un mini comptoir permet à deux ou trois personnes de s’installer pour manger.

Il va sans dire que la clientèle de ce quartier chic, curieuse et soucieuse de qualité, se laisse facilement tenter par la sélection d’épicerie, et de saké, autre produit réputé de la préfecture de Niigata !