MARU, coffee shop coréen et salon de thé japonais

À deux pas de la rue Sainte-Anne (Paris 1er), MARU a été inauguré le 5 février, en présence de Marie Palot et Louis-san, emblématiques web-ambassadeurs de ces deux pays auprès de la jeunesse française. Mais à chacun leur étage.  À Marie Palot, née à Séoul, le coffee shop à la coréenne ; au « hafu » Louis-san, le vaste espace japonais du premier. Au sous-sol, une salle privatisable peut servir aussi de lieu d’expo.

La spécialité, au rez-de-chaussée, c’est le café, avec de délicieuses créations coréennes comme le très gourmand Royal Dalgona (mousse de café, crème, lait, chantilly, copeaux de chocolat) ou le Popcorn Latte. Pour une boisson sans lait, plutôt choisir le Yuja Miel Pétillant (zeste de yuzu, miel, eau gazeuse) : joli lagon doré, parfumé et désaltérant qui existe aussi en version chaude. À siroter avec un Croffle (pâte à croissant cuite au gaufrier) salé (Saumon, Kimichi & Cheese, …) (8 Є), ou sucré comme l’Injeolmi (poudre de gâteau de riz, sirop et amande) (5,50 Є sur place).

Les Temari sushi (1) sont préparés devant les clients dans la cuisine vitrée : ce sont des boulettes de riz agrémentées de fines tranches de poisson, omelette ou légumes. Très joli et coloré ! La formule : 8 Temari Sushi + 1 Potato salad + 1 Soupe miso + 3 Torikara (poulet frit) ou 2 Korokke (croquettes panées à la patate douce) est à 12 Є (à emporter) ou 17 Є sur place.

Dans un décor plus classique, la salle du premier étage (une trentaine de places assises), est conçue comme une halte au Japon, en compagnie du chef pâtissier Takahiro SAKAYAMA qui a travaillé pendant 35 ans pour la célèbre Maison de wagashi Suetomi, fondée en 1893 à Kyoto. Sa gentillesse n’a d’égal que la  beauté simple des wagashi qu’il confectionne avec une rapidité désarmante (6, 50 Є le wagashi, 12 Є avec un thé matcha, sencha ou genmaïcha).

L’ambiance « cool et coréenne » de MARU en bas est plus feutrée en haut dans sa version japonaise. Parfait pour une pause déjeuner, afin de connaître et apprécier les spécialités dont raffolent la jeunesse en Corée. Ou pour le plaisir de savourer les wagashi que le maître des lieux, fidèle à la tradition, saura vous révéler au fil des saisons.

Les Temari sont des « balles à main » recouvertes de restes de tissus de kimono, avec lesquelles les petits Japonais jouaient il y a plus de 800 ans, avant qu’elles n’acquièrent le statut d’objets d’art à l’époque d’Edo (1603-1867).


© Texte et photos de Sophie Gallé Soas pour PARI PARI