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Voici une excellente adresse pour déguster un karaage. Préalablement marinés dans de la sauce soja, de l’ail et du gingembre, les morceaux de poulet sont frits dans un bain d’huile. Tendre, croustillante et bien chaude, chaque bouchée est un régal. Le riz est très bon aussi. Trois versions possibles : le Namban (sauce aigre douce et tartare), le « Dragon » (sauce sichwanaise piquante et épicée), ou la recette du chef (sauce pimentée et sucrée). Possibilité de jeter son dévolu sur un karaage accompagné de curry ou d’une salade, ou sous forme de cuisse désossée, ou de « Sticks » (filets de poulet halal). Selon votre faim, prenez un pot de 200, 300 ou 400 g (10, 13 ou 16 €). Le copieux bento (karaage + riz + otsumami) existe dans sa version veggie chez Karaage-ya Bourse. Bref, tout le monde y trouve son compte. Et ça se voit le midi, entre le va-et-vient des livreurs Deliveroo et Uber Eats et les employés de bureau venus passer commande pour emporter ou déjeuner (20 places assises). Les trois cheffes arborent un large sourire et la poulette rigolote et dodue, emblème de la maison, apporte sa note à la cordialité ambiante. Karaage-ya bourse

À l’origine et à la tête de Karaage-Ya, il y a Rei et Rieko Asahina, un fils et sa mère. En 2015, ils ont fondé le premier Karaage-Ya dans le quartier de Charonne, puis un deuxième deux ans plus tard, à deux pas du Palais Brongniart. Cette histoire familiale se ressent dans l’atmosphère du restaurant comme dans la qualité des plats qu’on nous sert : une cuisine simple et savoureuse ! Parmi les desserts maison, des daifuku, un brownie au matcha ou un pudding à la mangue. Au printemps, le Sakura mochi et le goût légèrement salé de la feuille de cerisier annoncent les beaux jours.

Une pause déjeuner qui met de bonne humeur. La carte de fidélité avec son adorable poulet sur fond jaune invite à revenir !