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La reine de l’okonomiyaki à Paris, c’est incontestablement Hiroko Tabuchi ! À la faveur d’un changement de vie, cette native d’Osaka a quitté le Japon en 2012 pour la France. Le temps d’apprendre le français, et la voici ouvrant le 8 mars 2014 son propre restaurant baptisé Okomusu, en plein Marais (Paris 3^e), dont le succès ne se dément pas. Il faut dire que cette spécialité d’Osaka (on en fait aussi à Hiroshima, où les ingrédients sont disposés par couche, alors qu’ils sont mélangés à la pâte dans le Kansai) y est particulièrement savoureuse. Okomusu

Composé – pour les éléments de base – de chou, d’œuf, de farine de blé, de bouillon de poisson, de ciboulette et gingembre, le mélange est cuit  sur un teppanyaki (plaque de cuisson) et sous cloche pour garder tout son moelleux. Une fois légèrement grillé l’okonomiyaki est généreusement badigeonné d’une sauce brune onctueuse à base d’épices et de sauce soja, puis strié de mayonnaise japonaise. La touche finale, ce sont ces copeaux de bonite (Katsuobushi) ajoutés au dernier moment et qui se mettent à danser sous vos yeux. Chez Hiroko Tabuchi, le copieux okonomiyaki est d’une incroyable légèreté.

Deux menus le midi : une entrée, un plat, avec ou sans dessert. En entrée : tapas, gyoza, salade d’oignon ou soupe miso. Comme plat principal, l’okonomiyaki avec un ingrédient au choix : porc, crevette, seiche ou racine de lotus. En dessert, des « Anko maki » (petites crêpes à la crème de haricot rouge azuki).

Possibilité de commander à la carte de petites assiettes froides (tofu ; haricots verts sauce sésame…) ou chaudes (edamame et onigiri à la plancha ; omelettes et saucisses japonaises…). Et, uniquement le soir, un « Aburi-shima saba » (maquereau mariné au vinaigre), à déguster en sirotant une bière, un bon verre de saké ou un cocktail, comme le Ryoku Cha High (eau de vie japonaise et thé vert). Ambiance décontractée et joyeuse. La très dynamique patronne et cheffe Hiroki Tabuchi et son équipe ne chôment pas mais gratifient chaque client de mille attentions et larges sourires. Comme au Japon, mais au cœur du vieux Paris.